De la tente en toile rudimentaire à l'imposant camping-car, en passant par la yourte décorée de mille feux : le camping est un lieu où différents mondes se rencontrent. Sur place, les campeurs se côtoient alors qu'ils ne se seraient sinon peut-être jamais croisés. Pour rigoler un peu, nous avons distingué sept types de campeurs. Stéréotypes ? Peut-être ! Les clichés dépassent les frontières. Mais peut-être en avez-vous déjà croisé certains ? Et iriez-vous jusqu'à vous reconnaître dans l’un d’eux ?!
L’instagrameuse en quête d’une expérience insolite
Elle a découvert le « glamping » (combinaison de « glamour » et de « camping ») dans le dernier numéro du magazine Elle : ce serait LA dernière mode en matière de voyage branché. Ces tentes Pinterest remplies de guirlandes lumineuses et de décorations style boho pourraient lui convenir sur mesure. Mais quelque part le camping, même glamour, n’est pas fait pour elle. Malgré le lit double, elle dort mal. Qui sait, un intrus armé d’une hache attend peut-être devant l’entrée ? Ou une araignée pourrait surgir de sous l’oreiller ? La prochaine fois, c’est décidé, elle part plutôt avec ses copines sur la côte d’azur… dans une villa Pinterest.
Le hipster à la recherche de la vanlife
Il revient d’un surfcamp au Portugal où il a découvert la #vanlife. Avec sa copine, ils ont dépensé beaucoup trop d’argent pour aménager un vieux van fumant. Depuis ils sont #ontheroad. Leur travail : nomades digitaux, ou disons qu’ils voyagent jusqu’à ce que l’argent récolté des meubles vendus sur Leboncoin soit épuisé. On reconnaît le hipster vanlife à sa queue de cheval, ses sandales stylées et ses tatouages en patchwork. Pour monter son camp avec un hamac, il choisit toujours un bon spot de vagues ou un décor alpin bien instagramable.
Celui qui déteste le camping
Ce n’est pas du tout comme ça qu’il se l’était imaginé : de la boue, pas de douche digne de ce nom, et Robert et Jeanine qui l’observent derrière leur grille de Sudoku depuis l’autre côté de la haie. Même avec la tente Décathlon dernier cri (équipée tout de même d'une formidable stabilité au vent et de huit sorties d’aération), il a attrapé dès la première nuit un sacré mal de dos. Quant à sa femme, elle est de mauvais poil depuis que la coupure d’eau l’a plantée avec son après-shampoing sur la tête. Sur le chemin du retour, grattant leurs piqûres de moustiques, ils sont catégoriques : ils ne mettront pas plus d'une étoile sur TripAdvisor.
Celui qui avait un énoooorme camping-car
Impossible de le louper : quand il débarque avec son mastodonte à 170 000 euros, tous les regards se tournent vers lui. Huit tonnes d’acier brillant couleur cognac sur quatre roues : ça valait le coup rien que pour les regards envieux des petits propriétaires de caravanes. Véritables fétichistes de matériel, lui et sa femme quittent peu leur domicile, sauf peut-être pour boire un Spritz au bar ou pour discuter avec le propriétaire du camping des dernières lampes solaires avec variateur d’intensité.
Le beauf du camping
Après les dernières vacances à Ibiza, on remet ça. Le principe reste le même : du Ricard, du soleil et des saucisses pour le barbeuc’. La caravane du beauf date des années 70’, tout comme sa coiffure. Il l’assure : la coupe mulet revient à la mode ! Il adore écouter ses tubes préférés à tue-tête, au grand désespoir de ses voisins qui ont déjà mal dormi. L’avantage de l’avoir comme voisin, c’est qu’il partage volontiers ses réserves de liquides et qu’il est toujours au courant des derniers résultats de foot.
Le féru des aventures en extérieur
Il ne lui faut pas grand-chose. La première moitié de sa tente est occupée par le matériel d’escalade, l’autre par les boissons électrolytes. Les gadgets de camping, très peu pour lui : quand on a déjà fait une semaine à la belle étoile en Equateur... Les espaces sanitaires : tout simplement inutiles. Et interdire le camping sauvage : quelle connerie ! Malgré son aversion affichée pour la consommation, il possède la dernière tente ultralégère résistante aux tempêtes avec dôme géodésique, ainsi que des ustensiles de cuisine high-tech de la valeur d’une petite caravane. Attention : il n’a pas besoin des campings. Mais lorsqu’on l’y trouve tout de même, il est le voisin idéal… parce qu’on ne le voit pas de toute la journée ! Il décolle chaque matin vers cinq heures pour une excursion au lever du soleil et revient vers 18 heures recouvert de boue après une descente en VTT ou une séance d’escalade de bloc.
Le shérif du camping
Les lieux, il les connaît comme sa poche. Campeur permanent, il mériterait une veste marquée « Sécurité ». Il salut tous les arrivants, aide les nouveaux à se connecter au réseau électrique et à mettre leurs déchets dans la bonne poubelle. Equipé de son mètre pliant, il mesure volontiers les espaces entre les parcelles. Mais lorsqu’un autre campeur a le malheur d’uriner en plein air, d’écouter de la musique après 22 heures, ou de se balader avec un chien non signalé, il est capable d’aller cafter à la réception : il en va selon lui de la sécurité du camping.