Bon à savoir

5 types de skieurs que tout le monde connaît

Les télécabines se promènent à nouveau, et avec elles les personnes que l'on trouve chez nous sur les pistes. Nous nous sommes demandé qui étaient exactement ces gens que l'on rencontre déjà en montagne.

1. l'ex-papa moniteur de ski fou

L'ex-papa moniteur de ski fou a farté ses skis dès le mois d'août et affûté les carres au point de se raser avec avant la première journée de ski, comme autrefois lorsqu'il était dans les chasseurs alpins. A sept heures du matin, il est déjà sur le parking et court vers le tourniquet avant le gardien des remontées mécaniques. Il doit être le premier à passer dans les sillons fraîchement creusés avec ses skis de descente, aiguisés comme des épées de samouraï. Lorsque le téléski est enfin en service, il saute dans la nacelle avant tout le monde. Sur la piste, il fait ce que sa hanche artificielle lui permet de faire, en shootant contre l'époque Franz Klammer de 1976, contre les bandes qui semblent étroites à 130 km/h et contre l'hernie discale de la saison précédente. Ceux qui se mettent en travers de son chemin récoltent des dérapages verbaux d'une brutalité inédite. A dix heures, l'ex-papa moniteur de ski remballe ses sept affaires, fait sécher ses skis devant la maison et raconte à son voisin ce qu'il a raté.

2. le freestyler trop ambitieux

Tôt le matin, ils se retrouvent dans des endroits reculés avec des pelles et de gros sacs. Ce qui ressemble au début d'un film sur la mafia n'est en fait que la routine hivernale de la communauté des freestylers. Aucune rampe d'escalier ni aucun toit de cabane enneigé ne leur résiste. Ils se construisent des tremplins à l'aide de pelles pour s'entraîner aux sauts périlleux et aux rotations, qu'ils nomment par des combinaisons de chiffres étranges que personne ne comprend. Mais le type le plus important est celui qui ne saute pas du tout : le cameraman. La plus vieille blague de freestyle le résume bien : combien de personnes faut-il pour rider dans un funpark ? C'est exact - trois. Un qui skie, un qui filme et un qui articule haut et fort : "Boah geil mec, 360 Nosegrab, Aaalter !".

3. le conducteur motivé du dimanche

Le skieur du dimanche veut aller très haut - de préférence sur la piste noire, sur laquelle il n'a absolument rien à faire. Dans le magasin de sport, il s'est procuré les planches les plus rapides, a ignoré le sourire entendu du vendeur et s'est acheté de drôles d'oreilles d'ours autocollantes pour son casque. Sur la piste, il énerve tour à tour le freestyler trop ambitieux en lui passant au travers de la rampe fraîchement construite et l'ex-papa moniteur de ski fou en existant. A midi, il se tord l'estomac avec une double portion de Kaspressknödel. Le zèle du skieur du dimanche trop ambitieux et la prise de conscience que le ski est assez fatigant se terminent généralement au bar, au spa et parfois, malheureusement, dans un hélicoptère jaune.

4. l'étudiant

Le style est essentiel - les étudiants que l'on trouve sur les pistes du Tyrol le savent bien. On peut apercevoir des collections entières de Burton dans les bus, à chaque fois seul sur deux sièges, car les skis de freeride extra larges ne doivent pas simplement être placés avec les skis dédaigneux des autres, mais sur un siège à part. Sur la montagne, on prend d'abord le soleil et on boit une bière de réparation. La soirée de la veille est encore en suspens. Légèrement chancelant, le premier run commence. Comme on ne maîtrise généralement pas encore le freeride après trois semestres et que skier sur les pistes n'est pas cool du tout, ils préfèrent défricher la jeune forêt à l'écart des pistes pour s'entraîner. Après le retour à Innsbrooklyn, on va directement au club pour l'après-ski. Il est très important de garder ses skis sur soi pour éviter la transpiration et les phéromones.

5. le skieur rétro

Bien qu'il soit difficile de le dissocier du hipster des pistes, on reconnaît le skieur rétro à sa combinaison de ski intégrale fluo, à ses skis droits, à ses bâtons en bois et à un déhanchement lorsqu'il tire des arches, qui le laisse entouré d'une aura d'admiration et de honte étrangère. Sa voiture est une voiture de collection et son Facebook est encore en vrai papier. Il a la nostalgie d'un monde pas forcément meilleur, mais différent. Au lieu d'un smartphone, il a un walkman dans sa poche, au lieu d'inserts chauffants dans ses chaussures de ski, il a une flasque dans son sac à dos. Lors du Ugly-Skiing-Day dans l'Axamer Lizum, il ne se fait pas remarquer, son style se situe quelque part entre Hansi Hinterseer dans les années quatre-vingt et Dieter Bohlen (encore aujourd'hui). Il méprise les surdoués modernes et se considère avec fierté comme un petit gars.

Newsletter du Tyrol

La montagne vous appelle? Notre newsletter aussi!

Dans notre newsletter hebdomadaire, nous vous dévoilons les meilleurs conseils de vacances pour le Tyrol.

Entrer le courriel