Des ravins, des dépressions, des cirques d'éboulis et des versants de prairie abrupts : la description ne ressemble pas vraiment à une promenade. Et ce n'est pas exagéré ! Mais nous sommes à l'écoute de notre corps, vérifions la météo et savons, grâce aux 21 dernières étapes, que nous sommes sur la bonne voie : nous y arriverons ! Notamment parce que le Tyrol nous récompense par un panorama époustouflant. De plus, nous pouvons savourer sans retenue les bons plats tyroliens malgré toutes les difficultés : Gröstl, Knödel, beignets...
Étape difficile sur des chemins de montagne noirs. Pas assuré, absence de vertige et expérience alpine nécessaires, surtout pour la montée de la dépression Grießlscharte. Celle-ci se fait par une sorte de cheminée raide (assurée par une corde). Très glissant en cas d'humidité à cause de la terre. Il faut traverser des champs de neige, surmonter des versants de prairie raides et des éboulis. Très bonne condition physique requise.
Description du parcours : depuis le refuge Memminger Hütte, descendre tout d'abord directement, puis rapidement, par des pentes de prairies en direction de la vallée de Parseiertal sur un sentier étroit, glissant et argileux par temps humide. Le sentier traverse ensuite des pentes (de prairie) (plusieurs fois par des ravins) et redescend ensuite vers le sud-ouest dans la vallée de Parseier (câbles métalliques dans la partie inférieure). Cette première partie se déroule généralement sur un terrain en pente.
De l'autre côté, on monte sur un sentier impeccable, d'abord modérément raide à travers une forêt clairsemée, puis plus raide à travers des prairies. On arrive ensuite dans le Langkar, sur le côté droit duquel (à la fin de l'été, à côté du champ de neige) le très bon sentier (presque pas d'éboulis) monte modérément. Plus tard, l'itinéraire devient plus raide et passe à gauche. Enfin, par une sorte de cheminée (assurée par une corde), la montée est assez raide et parfois sur de la terre noire (attention en cas d'humidité !) jusqu'au Grießlscharte. Ensuite, avec une légère perte d'altitude et une courte montée en sens inverse, la pente est raide et en partie sur le Winterjoch (juste en dessous du Winterjoch, le sentier d'altitude d'Augsburg bifurque). Du Winterjoch, descendre un peu sur des éboulis, passer derrière le Stierkopf et monter de manière plus rocheuse jusqu'au Kopfscharte. Depuis le Kopfscharte, le sentier traverse les pentes herbeuses et se dirige finalement vers le sud - en montant et en descendant un peu - vers le refuge Ansbacher Hütte.